L’huile sur le feu

Toujours plus vive, la lueur tourne à l’orange, son centre devient éblouissant et, soudain, fuse, monte en torche, livre au vent de longs effilés rougeoyants. Le feu! Plus de doute. C’est le feu. La silhouette balance et frémit. Mais l’homme se redresse aussitôt, se carre sur ce plan de ciel embrasé, dans une espèce de gigue. On dirait qu’il brûle lui-même avec joie, ou, mieux, que la flamme se dégage de lui, qu’il la souffle, poitrine pressée à pleins bras.

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