Irréfutable essai de successologie

Comment se faire un nom ? Comment émerger de la masse ? Comment s’arracher à son insignifiance ? Comment s’acheter une notoriété ? Comment intriguer, abuser, écraser, challenger ? Comment mentir sans le paraître ? Comment obtenir la faveur des puissants et leur passer discrètement de la pommade ? Comment évincer les rivaux, embobiner les foules, enfumer les naïfs, amadouer les rogues, écraser les méchants et rabattre leur morgue ? Comment se servir, mine de rien, de ses meilleurs amis ? Par quels savants stratagèmes, par quelles souplesses d’anguille, par quelles supercheries et quels roucoulements gagner la renommée et devenir objet d’adulation ?

Famille

Le spécialiste a dit que le fils était schizophrène. «Quelle honte!» dit le père. «Ça ne doit pas sortir de la famille» dit la mère.

La conférence de Cintegabelle

Un homme, veuf depuis deux mois, propose dans sa conférence, de rendre vie à l’art de la conversation, selon lui gravement menacé. Tour à tour mordant, mégalomane ou tendre, il prononce devant un public médusé, un requiem ponctué d’axiomes où la disparition de son épouse et la mort annoncée de la conversation se mêleront de très étrange manière.

La vie commune

Suzanne, la narratrice, est depuis plus de trente ans l’employée exemplaire de monsieur Meyer et désormais elle va devoir partager son territoire avec une nouvelle secrétaire, une femme vulgaire, mamelue, péremptoire et dont les idéaux petits-bourgeois choquent sa morale pudibonde et sa conception de la vertu. La gêne, l’antipathie, le dégoût deviennent obsession, haine, désespoir. Le délire puis la folie s’installent. Lydie Salvavre, à travers cette fable ironique et cruelle, fait de la vie de bureau le révélateur du cadre où se déroulent toutes nos guerres, petites ou grandes : la vie commune.

La Guerre de Troie n’aura pas lieu

Hélène a été enlevée par Pâris. Si elle n’est pas rendue aux Grecs, ces derniers attaqueront Troie. À Troie, il y a deux clans : ceux qui veulent la guerre et ceux qui cherchent à l’éviter. Tout au long de la pièce, Hector cherche à éviter la guerre mais, malheureusement, elle est inévitable à la fin.

La cravate de Simenon

Si Leopold a trouvé du travail, c’est grâce à cette cravate. S’il a découvert sa vocation d’écrivain, c’est encore grâce à elle. Avant lui déjà, son père avait soin de la porter dans les moments décisifs de l’existence. Ce qu’elle a de spécial? Son origine : elle aurait appartenu à Georges Simenon, le célèbre écrivain belge !
Mais lorsque le père de Leopold tombe gravement malade, la pauvre cravate semble impuissante… A moins que?

Un cerf en automne

Il se passe d’étranges choses dans la forêt de B***… Le compositeur Athanasius Pearl le sait bien… C’est dans cette forêt que sa femme a perdu la vie, au cours d’un mystérieux accident. Mais c’est aussi là qu’il a trouvé l’inspiration pour sa plus belle oeuvre, un adagio bouleversant. Ce roman fantastique et poétique mêle légende, celle du dieu-cerf Cernunnos, histoires anciennes et réalité du temps présent… nous faisant traverser les temps et les mondes…

La marche de l’incertitude

Un colonel à la retraite qui trouve un bébé devant sa porte… Une jeune fille amoureuse forcée à l’exil à cause d’un oeuf « magique »… Un adolescent qui se passionne pour les sciences et la littérature… Un « chat » qui vole des tapis…
Mais quel est le lien entre tous ces personnages ? Entre la Tunisie et la France, entre les superstitions et l’univers rationnel des sciences, le hasard joue à séparer et réunir les hommes par les moyens les plus improbables.

Un roman à l’humour joyeux pour se rappeler que dans la vie tout peut arriver… Même le meilleur !

Les enfants terribles

Cette œuvre clef de Jean Cocteau est un conte fantastique, un roman de poète dont le récit devient chant. La chambre est un sanctuaire où l’on célèbre un culte à l’amour et à la mort. Il y a une prêtresse, il y a un trésor, il y a des victimes sacrifiées. Il y a envoûtement et malédiction.

Les oubliés du dimanche

Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d’apprendre à lire. Les deux femmes se lient d’amitié, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation. À la fois drôle et mélancolique,  un roman d’amours passées, présentes, inavouées… éblouissantes.