Le premier homme

Roman inachevé et publié après sa mort, Camus médite longtemps ce qu’il envisage comme le grand roman de sa maturité. Si le projet se précise à partir de 1953, c’est en 1958-59 qu’il entame une phase décisive de son écriture, qui sera brutalement interrompue par sa mort, le 4 janvier 1960. Nourri de l’expérience propre de Camus, Le Premier Homme n’est pourtant pas une autobiographie ; c’est l’histoire d’un homme qui, à 40 ans, revient sur son passé pour comprendre d’où il vient et qui il est. En l’écrivant, Camus ressuscite une enfance pauvre mais heureuse parmi les petits-blancs d’Alger. 

Indiana

ndiana est un roman de George Sand paru le 20 mai 1832 chez J.-P. Roret. Il s’agit de la première œuvre que George Sand a rédigé seule et publié sous ce pseudonyme. Il développe une intrigue amoureuse, mais aussi une étude sociale et une étude de mœurs. 

Le fantôme de l’Opéra (adaptation avec audio)

Une ombre rôde dans l’Opéra. Un machiniste est retrouvé pendu, un grand lustre se détache en pleine représentation, on parle du fantôme de la loge n°5…Ce fantôme effrayant n’est pas une légende : des gens affirment l’avoir vu hanter les coulisses de l’Opéra. Il porte un costume noir et a une tête de mort à la place du visage. Mais le spectacle doit continuer…

Une enfance créole II Chemin d’école

Patrick Chamoiseau nous donne ici ses souvenirs d’enfance. Enfance prise dans l’En-ville de Fort-de-France, dans le giron de la merveilleuse Man Ninotte qui ne cesse d’organiser la vie familiale avec un art de vivre et de survivre dont le cocasse et la poésie nous charment. Sous le regard du négrillon se révèle la société créole chatoyante, complexe, aux origines multiples, symbolisée par une ville qui lui ressemble. Il y vivra ses premières expériences : les jeux, la rue, les marchés, le cinéma et aussi la négritude, l’injustice sociale, le racisme.

Sans famille

Publié en 1878, Sans famille est devenu un classique de la littérature de jeunesse. Mais il n’y a pas d’âge pour se laisser captiver par l’extraordinaire don de conteur d’Hector Malot, et émouvoir par sa tendresse envers les humbles ; ni pour apprécier le talent avec lequel il tente de rendre le pittoresque et la réalité des milieux traversés par Remi.

L’assassinat du Père Noël

Où est la célèbre relique de Saint-Nicolas, disparue depuis la révolution? Patiemment, Blaise Kappel, le Sacristain, scrute le ciel, explore les souterrains du château, fouille les ruines de l’abbaye. Rien, toujours rien. Mais quel est ce mystère qui trouble la paisible bourgade de Mortefont? On a dérobé les diamants de la châsse de Saint-Nicolas et assassiné le père Noël…

Toutes les chances plus une

Laurent Jay, héros à la Don Juan, est dévoré par l’ambition politique. Candidat à la présidence de la République française, il veut apprendre d’une jeune fille de 21 ans, comment ‘oser vivre’.
Elle, c’est Lisa, une jeune libre, équilibrée, courageuse, écologiste. Le roman repose sur plusieurs face-à-face, d’abord entre cet homme de pouvoir et cette jeune qui apprend à devenir femme, puis, ce face-à-face intemporel, qui confronte l’homme au pouvoir.

Crache à pic

L’histoire se passe au temps sec de la Prohibition. Seule maîtresse à bord de sa vieille goélette la Vache marine, une jolie garce surnommée Crache à Pic fait la pluie et le beau temps sur l’Atlantique. Avec son équipage improvisé de voisins-marraine-frère et frère-de-lait, la jeune fille tient tête au terrible Dieudonné, le roi des bootleggers, aussi bien qu’aux garde-côtes, menés par le beau Vif-Argent.
Conteuse sans égal, Antonine Maillet réussit une fois de plus et mieux que jamais à ressusciter le savoureux pittoresque de son Acadie natale.

La boîte à musique

La vie est dure, rue des Orchidées, mais un jour, une mystérieuse boîte à musique vient y glisser ses notes d’espoir… Dès les premières lignes, David nous plonge dans son monde. Avec ses mots à lui, c’est toute une enfance qui se raconte.
Ce n’est pas tout à fait un roman . Ce n’est pas non plus un documentaire : pas une anecdote, pas un récit qui ne soit traduit en termes de poésie, qui ne soit recréé par le regard de l’amitié. Ce livre doit son existence au mouvement Tapori qui, depuis ses origines, rassemble les enfants de tous les milieux, ceux des «rues des Orchidées» comme ceux des beaux quartiers, recueillant jour après jour leurs pensées, leurs joies, leurs peurs, leurs rêves, comme autant de pièces d’un même puzzle.

Les grands désordres

Pourquoi Elsa Labbé a-t-elle, soudain, choisi de raconter sa vie à un inconnu ? Que s’est-il donc passé dans son existence quotidienne, dans sa mémoire, pour qu’elle éprouve ainsi le besoin d’en bouleverser l’équilibre? Tout semblait pourtant en paix, dans le destin de cette femme de quarante-huit ans: son métier de psychologue la passionne; elle adore sa fille; elle ne doute pas, de surcroît, que le savoir puisse résoudre la plupart des désarrois qui risquent, à l’occasion, de tourmenter l’ordre d’une vie. Bientôt, Elsa sera précipitée contre elle-même, contre un passé négligé et qui, sans prévenir, se venge. Elle apprendra que la passion et l’émotion ne se laissent jamais soumettre.